J’ai demandé à mon ami Jean-Gérard Fontanges un habitué du jardin de me donner sa description et son ressenti du lieu, histoire de partager un autre ressenti que le mien et parce que je trouve ses écrits tellement rafraichissants. Il m’a répondu :
“à vrai dire, je ne sais si j’ai une belle plume._
Elle se réinvité et je la découvre à chaque fois, lorsqu’elle s’anime depuis ces sphères subtiles et danse entre mes doigts. Là elle m’interpelle sur les espaces sacrés immémoriaux, souvent cachés._
“Le jardin d’Anichi : ces lieux portails qui parfois nous choisissent et nous appellent …”
Ces lieux ne sont pas publics, objet de curiosité ou de convoitises ; simples, dans leur écrin naturel, plus ou moins accessibles, ce sont des espaces sacrés, qui se dévoilent à ceux qu’ils invitent.
Ces sanctuaires se protègent et se préservent, loin des fréquentations, ils préparent et accompagnent leurs élu-e-s, pour un instant, un séjour, parfois toute une vie.
Lieux sensibles, ils demeurent fermés et cachent leur trésor et leurs clefs aux yeux qui ne discernent plus ou pas encore par cette vision intérieure d’un être libre, en quête ou reconquête de liberté et d’éveil.
Lorsque le temps est venu, leurs sas d’entrée s’ouvrent !
Les apparences sont souvent trompeuses et multidimensionnelles ; paradoxalement c’est dans la simplicité, sans démonstration, dans la discrétion, les nuances et la profondeur, le ressenti et les émotions que se révèle leur Présence.
Une Présence à la fois fluctuante, ancrée dans l’impermanence de ce qui est inconnu ; et immuable dans la Source universelle de toutes réalités.
Dans nos quêtes, nous sommes attirés, sans savoir quelle part de cette résonance nous parle : le rêve, l’envie, la complétude, la recherche ; ou alors, l’écoute, l’observation, l’espoir, le lâcher-prise, l’abandon, la paix…
Inlassablement, hors du temps, ces espaces sacrés nous invitent à accueillir les transformations qui permettent de fouler leur rive, se laisser conduire vers l’essentiel et partager, expérimenter d’autres états de conscience.
Y a-t-il un but, un objectif ?
Nul ne le sait vraiment …
Dans ces sentiers de disponibilité à soi, clés de guérison et d’éveil à la Conscience qui englobe tout, du manifesté à l’invisible, c’est une confiance grandissante dans ce qui nous guide vers l’inconnu qui est à l’œuvre.
Quelles que soient nos motivations, demeurer hors de l’illusion, de nos influences, nos ombres, nos peurs, nos doutes, nos souffrances que nous cocréons sans cesse est une sacrée expérience !
Une retraite est un cadeau, une invitation à s’ancrer dans un espace de guérison d’être, où se redécouvrir, renaître, chacun-e dans ses modalités, lesquelles deviennent plus douces, plus efficientes lorsque cèdent les résistances et toujours dans la plus grande des authenticités, des sincérités.
Si notre humanité nous illusionne, si nos âmes parfois errent, certains lieux nous ancrent, nous transforment, nous soignent, nous élèvent à des dimensions paisibles, pour peu que notre engagement envers le plus vrai soit actif et maintenu.
Ces lieux sont interreliés, ponts et portails entre ces dimensions terrestres, manifestées, et les dimensions subtiles et intérieures.
Le portail du Jardin d’Anichi, sur lequel veille sa prêtresse Atopée, est l’une de ces portes, de ces sanctuaires de transformation.
Depuis tant d’années, c’est la volonté indéfectible d’Atopée qui s’est unifiée à lui, de nous accompagner et rendre accessible ce lieu, à travers son accueil, ces séjours, ces soins physiques et spirituels, ces ateliers, ces conseils et bien plus, dans le plus grand respect du meilleur qui soit.
Singulière et guidée, chamane, persévérante, multiple, artiste et âme libre elle nous accueil et nous invite à une plus grande disponibilité à nous-même.
Elle nous invite à nous révéler dans le meilleur de ce que nous sommes.
Merci Infiniment cher ami.
Auteur Jean Gérard FONTANGES
