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Le jour où j’ai décidé d’arrêter d’être une femme forte… je suis devenue

Ce fut un jour douloureux pour moi, un séisme profond où je ressenti tout mon intérieur de briser. Au détour d’une lecture pour préparer un projet, une vérité m’éclata en pleine figure et j’avais enfin l’explication, pourquoi malgré mes efforts assidus, je ne parvenais pas à manifester la vie dont je rêvais, pourquoi le cours des choses n’était pas fluide.

Clac, quelque chose se brise et j’ai mal, très mal. ce qui se brise c’est moi ? non ! c’est une cuirasse tellement solide, tellement chevillée à moi que je faisais corps avec elle. J’ai mal car coincée, compressée depuis si longtemps, la libération est douloureuse.

L’air circule sur ma peau depuis si longtemps emprisonnée sous cette armure. Depuis combien de temps je la porte, je ne sais même plus. Elle s’est construite au fil des ans sans que je m’en rende compte. Cette armure, c’est l’armure de la femme forte.

Une femme forte, est une femme qui volontairement ou involontairement, car la vie vous conduit parfois dans nos retranchements et sur certains chemins de manière insidieuse, s’installe avec le masque de la femme forte. Au fil du temps, le masque devient une cuirasse qui recouvre tout le corps et elle devient une prison invisible. La femme forte est une femme qui en apparence très sûre d’elle, elle réussit tout ce qu’elle entreprend, elle n’a besoin de personne, elle n’a peur de rien.

Effectivement dès mon plus jeune âge, j’ai appris qu’il fallait que je ne dépende de personne. Feu mon grand-père disait que je ne devais pas avoir à demander de « tanpi souplé », qu’exprimer ses besoins, en particulier d’aide et d’amour étaient un signe de faiblesse, que demander de l’attention et de l’écoute était inutile. Ma mère n’avait que faire de ses besoins, ce qui comptait à ses yeux c’était d’assurer le quotidien matériel. Du coup, j’ai très vite appris à me débrouiller seule, à refuser qu’on m’aide, à ne jamais me reposer, à tout faire.

Fort heureusement, j’ai, sur mon parcours de vie, rencontré quelques âmes dont celle de mon meilleur ami, qui ont pu nuancer et apporter un bémol dans cet apprentissage déséquilibrant et déséquilibré ; mais cela n’a pas suffit à déconstruire le schéma. La cuirasse, je la portais déjà.

je suis la femme sur qui on peut toujours compter, mais trop souvent lorsque la situation inverse se présentait, je n’avais pas l’aide escomptée, du coup, tu renforces ta cuirasse s’en t’en rendre compte. Car voilà, j’avais peur de manquer. J’avais déjà manqué d’amour toute mon enfance, livrée à moi-même, alors dans les autres domaines de ma vie, je m’assurais de ne manquer de rien. Cette peur n’était pas présente tout le temps, elle ressurgit dans certaines circonstances de la vie, parfois de manière violente surtout en particulier pour la question de l’argent.

Seulement quand on a peur, on ne peut accomplir sa mission de vie, donc l’Univers, vos ancêtres feront tout pour que vous retrouviez votre chemin quitte à ce que ce soit dans la douleur.

Il vous faut sortir de la Matrice pour Etre Vous.

Et puis j’ai eu un déclic avec la rencontre de mon premier mentor et ma découverte de l’Afrique sous un autre jour que celui que nous présente les médias. Il a fallu du temps pour que j’apprenne, par étapes et là j’étais arrivée à un stade ù je prenais conscience de qui j’étais réellement, de mes possibilités en tant que co-créatrice de ma vie avec l’Univers. J’ai appris à dire non, à être ma priorité et à surtout lâcher prise car plus on résiste, plus on persiste dans l’épuisement de soi.

Désormais , je m’autorise à être fatiguée, à douter et j’ai suffisamment confiance en moi et en mes guides pour laisser aller les mauvaises périodes en posant calmement mes demandes. J’ai surtout compris aussi qu’en étant sans arrêt une femme forte, je n’étais plus moi, plus femme, car j’étais sans arrêt dans mon énergie masculine, au lieu d’être dans mon énergie féminine.

Ces deux énergies tel le courant électrique circulent en nous, et elles doivent être à l’équilibre. Chose peu aisée dans une société qui valorise les valeurs masculines telles que le combat, la compétition … et en l’absence de toute autre modèle de réussite.

… une femme puissante

Je me suis concentrée sur moi énergétiquement et je suis redevenue lunaire.

Une des premières étapes pour se reconnecter à son énergie féminine est de se reconnecter à son corps, ses cycles. J’ai appris à écouter mon corps, ma petite voix intérieure, à faire taire mes peurs, à entendre la voix de mes guides. J’ai travaillé à guérir les blessures de mon énergie masculine, de mon énergie féminine, j’ai accepté ma part d’ombre. J’ai oeuvré afin que mon masculin sacré soit en accord et en harmonie avec mon féminin sacré. Revenir à l’équilibre change la donne dans nos relations avec les hommes. Une femme forte attire des hommes faibles « féminins » qui ne la poussent que dans son énergie masculine, lui ôtant l’autorisation d’être femme. Une femme féminine ne quémande pas l’amour, n’a rien à prouver à personne. Elle est la reine et le roi connaît la valeur d’une telle femme. D’ailleurs énergétiquement, à partir d’un certain âge, un homme est plafonné dans son niveau de succès et de réussite s’il n’a pas de femme féminine à ses côtés. Une femme féminine lui permet d’attirer l’abondance, la richesse. Tous les grands hommes sont en couple !

J’ai été un peu longue mais voilà aujourd’hui je suis une femme heureuse et équilibrée, et je témoigne pour ce que toi aussi ma soeur tu puisses prendre le chemin du bonheur.

Tout est énergie.

Love and Light

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